Au fil de l’eau [Miscellanées d’août]
Billet-fleuve.
En partie grâce à la technique du calendrier, j’ai beaucoup aimé mon mois d’août : il s’est écoulé au rythme du vent dans les arbres et du pépiement des oiseaux. Une minute après l’autre, avec du soleil sur ma peau, de la lavande sur la langue et des paysages dans lesquels traînaient de doux souvenirs.
Nous sommes d’abord partis deux jours à Brest, pour visiter Océanopolis, que nous connaissions tous les deux mais où nous n’étions jamais allés ensemble, et le jardin botanique situé lui aussi non loin de l’hôtel.
Mais d’abord, passage à la Pointe Saint-Mathieu, dont je gardais un souvenir plutôt exécrable puisque c’est là que m’avait convoquée ma directrice de recherche à l’époque de mon M1 : 1h40 de route pour m’entendre dire qu’elle annulait la soutenance vu la médiocrité de mon travail, qu’elle découvrait tout juste. J’étais RA-VIE :P
Nous sommes arrivés à Brest sous un soleil radieux, qui a brusquement fait place au brouillard à un ou deux kilomètres des côtes. On trouve, sur la pointe, une église en ruines et un phare (visitable.)
Prévois des chaussures adaptées si tu veux te balader, nous on est venus à l’arrache donc je n’étais pas équipée, mais le GR34 passe par là.
Après quoi, nous avons visité un bunker à toute vitesse parce que… on lit trèèès vite les panneaux, et nous sommes rentrés.
Je n’ai pas pris de photos à Océanopolis, où nous avons passé la majeure partie de la journée du lendemain. Pour dix euros supplémentaires (par personne), Ubik avait réservé nos places pour la visite des « coulisses », c’était intéressant (et ça nous a offert une heure loin de la foule et des enfants, ce qui n’a pas de prix.) On apprend comment l’eau est filtrée et renouvelée, comment et pourquoi on place des animaux en quarantaine, comment bouturer du corail, etc. Franchement, je trouve que pour des adultes, c’est un complément idéal au spectacle des aquariums.
Quant au jardin botanique, ça n’en est pas vraiment un, enfin pas au sens où je l’entendais en tout cas : c’est plutôt un parc paysager, où sont conservées des essences d’origines diverses. L’entrée est gratuite, sauf pour les serres, que nous n’avons pas visitées.
Nous profitons des jours suivant notre retour pour glandouiller tranquilles, à la maison. Ubik ne va pas tarder à se rendre à Tours pour sa traditionnelle semaine geek.
Je vois enfin Peur Bleue, un film de requins dont on se demande au début si c’est une satire ou un navet et qui s’avère un excellent divertissement, flippant comme il faut et relativement crédible – ce qui n’est certes pas une obligation pour un film de monstre, mais quand même.
Sur la suggestion de la frangine, je remate Blackstorm, et oui, absolument, j’adore ce film : les personnages sont attachants, les effets spéciaux monstrueux, bref, tu t’en prends plein les yeux et tu t’en fous pas de ce qui arrive aux protagonistes. En plus, le film date de 2014 et il parle DÉJÀ du changement climatique.
Je me décide aussi à regarder Gladiator, pas revu depuis sa sortie au cinéma et qui m’avait quelque peu traumatisée. Ben, c’est beau, quoi. Russel Crowe m’émeut, Joaquin Phoenix livre sa prestation qui m’a le plus marquée (franchement il est malaisant) et les scènes de combat sont fluides et limpides. Je trouve la photographie magnifique et évidemment, j’ai pleuré. Voilà, c’est un très beau film, que des cinéphiles autrement plus avertis que moi commenteront bien mieux.
Ubik parti, place à la lecture ! Ma sœur m’a prêté La Belle sauvage, premier tome de la nouvelle trilogie de Philip Pullman. L’intrigue de celui-ci se déroule dix ans avant les événements d’À la croisée des mondes. J’ai beaucoup aimé. C’est un peu plus léger et sérieux à la fois que Les Royaumes du nord, léger dans le sens où aucun enfant n’est torturé, sérieux parce que Malcolm a un peu plus la tête sur les épaules que Lyra. Il est très attachant, et j’ai hâte de le revoir dans le tome suivant.
Mais ce n’est pas pour tout de suite, parce qu’évidemment, cette lecture m’a donné envie de me replonger dans la trilogie précédente, pour avoir bien en tête l’intrigue et les personnages (la suite de La Belle sauvage prenant place après La croisée des mondes.) Je me souvenais que l’univers était riche et l’histoire complexe, et je demeure émerveillée de la qualité, de l’intelligence de cette œuvre, qui clairement ne prend pas les enfants pour des cons. On y parle tout de même des fondements de la religion, et de la manière dont différentes factions interprètent le texte et les faits, à l’aune de découvertes scientifiques qui ébranlent leurs conceptions.
Je me suis fait une petite pause après avoir commencé le tome 3, histoire de m’aérer la tête comme la bonne psychopathe que je suis, en dévorant 1991 de Franck Thilliez, qui comme à son habitude a raconté des atrocités qui m’ont tout autant fascinée que dégoûtée. J’ai adoré découvrir Franck Sharko sur sa toute première affaire à la Crim’. Il se montre encore un peu naïf et heureux, ce n’est pas le vieux routard à bout de souffle des derniers épisodes. Et le sujet abordé ici, dont je ne peux pas parler sans divulgâcher, avait vraiment tout pour me passionner.
Les Yvelines. Ça te fait pas rêver ? T’as bien tort :D
On a hésité entre le Cotentin et ma région natale et cette dernière l’a emporté parce que s’y trouvent Thoiry et la serre aux papillons.
Si tu souhaites t’y rendre, deux choses : ne sois pas étonné(e) de devoir traverser tout un magasin de jardinage avant d’entrer dans la serre, et ne crois pas le vendeur qui te diras qu’il y en a pour au moins une heure de visite. Je suis contente d’y être allée parce qu’à l’époque, ma grand-tante nous y avait emmenées et que je n’étais pas très rassurée de voir ces bestioles, parfois impressionnantes, passer si près de moi. Tiens d’ailleurs, Ubik et moi y avons vu une dame pourrir son mec en mode « oh ça va hein, c’est que des papillons, donc si tu peux pas gérer tu pars avec la poussette et tu fais pas chier. » Le pauvre :D
Nous sommes passés rapidement à Rambouillet après ça (nous logions à ce moment-là à Plaisir) et nous avons payé bien trop cher pour nous balader à la Bergerie Nationale, mais que veux-tu, dans ce coin tout m’est souvenir. De toute façon, Ubik était content, on a caressé une chèvre (première fois de ma vie que je fais ça, c’est tout rêche :D)
Pour visiter la chaumière aux coquillages et la laiterie de la reine, il faut désormais réserver en ligne (ce que nous n’avons pas fait), tandis que gamine je pouvais, me semble-t-il, aller poser mes petits poings sur les carreaux. Je ne t’en parle pas plus maintenant, j’y reviens tout à l’heure.
Je n’ai rien photographié à Thoiry non plus, comme à Océanopolis il y avait bien trop de monde, mais c’était chouette de retourner là-bas, je n’en avais qu’un vague souvenir d’enfance, qui ne concernait que la partie « safari. » La plupart des animaux dormaient, sauf les loutres qui se tapaient dessus, mais on pouvait tous les observer.
Nous réservons ensuite dans un hôtel rambolitain, j’ai vraiment trop envie d’y retourner un jour ou deux, et puis il y a deux-trois endroits que je voudrais (re)voir, accessibles depuis ce point de chute. Bon. L’étang de Coupe-Gorge a été asséché (comme celui de Gruyer, qu’un ru relie au précédent.) L’abbaye des Vaux-de-Cernay et le parc de celle-ci sont fermés. Quant à Versailles, dont je voulais voir les jardins, mais laisse tomber, le site t’indique un droit de passage en voiture de 12 balles, plus un euro cinquante le quart d’heure de parking, et n’est pas foutu de te fournir une carte pour t’indiquer si au moins tu peux venir en train.
Bah… C’est pas grave. Le centre commercial du Bel Air, où je me rendais parfois à pied (et où j’ai voulu piquer un flacon de parfum) s’est doté d’arbres, d’un joli parking et d’un Lidl très classe. Le manoir du Vieux Moulin est toujours debout. Le centre-ville n’a pas tant changé que ça. Et, regarde, ma maison est toujours là, je vais te la montrer même si j’avais dit jamais au grand jamais.
Comme on était un peu crevés d’avoir marché toute la journée sous le cagnard à Thoiry (et très désappointés d’être tombés sur un étang à sec), j’ai cherché ce qu’on pourrait faire de plus tranquillou dans le coin, et découvert que désormais un gars louait des barques pour canoter en face du château.
Il y avait une atmosphère que je n’arrive pas à qualifier. J’étais sans doute un peu mélancolique, mais le ciel orageux, le silence, et ces « portes » qui t’invitent à mettre pied à terre alors même qu’elles ont l’air de marquer l’entrée de l’île des morts, m’ont troublée. Quand j’étais enfant, on n’avait pas la possibilité d’aller sur l’étang. J’avais l’impression de naviguer sur l’Achéron.
On a commencé à rebrousser chemin, sans se presser : on voulait dormir au Mans pour ensuite voir les grottes de Saulges. Donc, retour par les petites routes, en passant par Chartres, parce que sans déc’, ni Ubik ni moi n’avons jamais vu la cathédrale.
Ah, et avant que je n’oublie : pour une histoire du château de Rambouillet, de la chaumière et de la laiterie, va voir le billet de Louise Ebel alias Pandora.
Le labyrinthe, bien que restauré, est englouti sous la marée de chaises prévues pour les fidèles.
En dehors de ça, il y a des gens qui marchent sur le chœur ou qui répondent au téléphone au milieu de la putain de Cathédrale de Chartres (bon, dieu, je suis pas très polie mais tu me pardonnes, ça ne se fait pas, on est d’accord ?)
On s’est ensuite arrêtés à Nogent-le-Rotrou, parce que le nom nous disait quelque chose et que l’office de tourisme local fait preuve d’un enthousiasme sans bornes quand il s’agit de vanter le patrimoine municipal. On peut y voir le tombeau de Sully, sans grand intérêt, et le château, plus impressionnant.
Après, nous avons fait un crochet par La Ferté-Bernard, dont le centre-bourg est adorable, puis nous avons dormi, au Mans, dans un hôtel qui savait flatter mes instincts les plus pédants.
Et donc, le lendemain, les grottes de Saulges. L’aspect archéologique du lieu est survendu : le musée, quoiqu’intéressant pour qui aime observer des objets millénaires, s’adresse à de complets néophytes. Quant à la grotte que nous avons visitée, on n’y trouve actuellement aucune trace d’habitation préhistorique. En revanche, si l’idée de t’enfoncer profondément sous terre te botte, si t’as envie d’admirer quelques concrétions et de sentir sous ta paume la roche humide et millénaire sur laquelle on marche sans y penser, vas-y. Je ne te spoile pas ce que t’en dira le guide, c’est pas passionnant mais justement, il n’a pas grand-chose à raconter. Ce que je peux te dire, c’est qu’il faut emprunter une échelle de meunier pour descendre QUINZE mètres sous terre et que plus jamais je fais ça. Bizarrement, remonter m’a paru pire que descendre, mais vraiment, si t’as le vertige, c’est pas évident (surtout peut-être si comme moi tu suis à l’aller comme au retour un type qui sent le vinard et qui a l’air aussi flippé que toi.) Bon et puis bien sûr, tu te mets pas en jupe (Ubik comprenait pas pourquoi la meuf qui le suivait attendait pour descendre :D) et tu viens pas en tongs. Tes mômes peuvent venir à partir de six ans, si j’ai bien compris.
J’ai beaucoup aimé cette visite, j’ai été très contente de surmonter la peur que j’ai ressentie, mais putain c’était hardcore.
Ah et, je me sens un peu mal de jouer les mères-la-morale, mais sans déc’, j’ai été la seule à filer un pourboire au guide. Chais pas, je trouve ça un peu dingue. J’entends bien qu’on n’ait pas tous de la monnaie, d’ailleurs la mienne venait de la poche d’Ubik :P Mais j’ai quand même du mal à imaginer qu’on ait été les seuls à avoir quelques pièces dans un groupe de 25 personnes.
Retour à la maison, on n’est pas mécontents de retrouver le chat (merci la frangine et le beau-frère de l’avoir maintenu en vie ;)) et depuis on n’a rien fait, à part en ce qui me concerne lire 1991, non j’ai pas respecté la chronologie en écrivant mon billet.
Je joue à Labee, à Wordle et à LeMOT. Ah et on a regardé sur YouTube tous les épisodes de Face au juge qui nous tombaient sous la main. C’est complètement addictif. Perso j’apprends le détachement en observant les juges et procureurs qui ont accepté d’être filmés pour l’émission.
Je me suis enfilé en deux sessions la dernière saison de Brooklin Nine-Nine, vont me manquer, ces cons.
Pour l’instant, ce qui m’occupe c’est Sandman, il fallait s’y attendre vu comme j’étais dépitée que American Gods et surtout surtout Good Omens ne soient pas disponibles chez le Flix. J’ai vu six épisodes au moment où je rédige, et je suis conquise. Les décors, les personnages et l’ambiance entre mélancolie et humour m’ont beaucoup plu. J’y retrouve ce que j’avais adoré dans Neverwhere. Le seul point noir pour moi… c’est Morpheus ! Oui, le personnage principal, celui qui donne son titre à la série. Outre ses airs lugubres et son expressivité proche de celle d’un Keanu Reaves essayant de jouer la colère, il est totalement dénué d’imagination. C’est le prince des rêves, bordel ! Comment peut-il demander à sa sœur, la Mort (nettement plus enjouée que lui), pourquoi les humains ont-ils peur de mourir ? Comment peut-il se prétendre souverain des cauchemars en ignorant la réponse à cette question ? Question d’autant plus déplacée, soit dit au passage, que celui qui la formule est immortel, alors expliquer que la mort fait partie du cycle de la vie, lol quoi. EN PLUS, il vient de faire un tour aux Enfers, alors excuse-moi hein mais t’es vraiment con. Et puis ouais, il m’énerve, avec sa tronche de vampire anorexique et sa totale incompréhension des passions humaines. Oui, c’est sûr, à quinze ans j’aurais été en mode « hiiiii », et peut-être que c’est le public visé, j’ai pas lu les comics.
CECI DIT, en dehors de ça, y’a des trucs ouf dans cette série, et j’ai mais a-do-ré l’épisode 5.
La rentrée se rapproche, je fais des cauchemars dans lesquels je suis la pire prof du monde. Dans le dernier, je réalisais à la fin d’une heure de cours qu’à aucun moment je n’avais montré ma tête à la classe, genre j’avais demandé à mes troisièmes de présenter des exposés tandis que moi je me fondais dans la masse, et à la fin ils m’échappaient complètement, la prof d’à côté passait sa tête dans ma salle en mode « qu’est-ce qu’il se passe ici ? » et moi j’étais là « non non, tout va bien ! » alors que ma tête dépassait à peine celle de mes élèves debout qui n’en avaient rien à foutre de moi.
Après je discutais avec Franck, m’apercevais que j’étais très en retard, et du coup je reculais ma montre. Je me disais : « c’est bizarre que ça puisse fonctionner, qu’il suffise de faire ça. » Effectivement…
En bref, vivement la rentrée, pour en finir avec l’appréhension.
Du coup, j’ai racheté deux Franck Thilliez. Si j’avais une carte de débit, je serais à découvert un truc de fou, merci la carte de crédit qui me permet d’avoir un encours deux fois supérieur à la somme que je possède à l’heure actuelle. C’est dégueulasse comment dès que tu gagnes un peu plus d’argent qu’avant on t’ouvre des possibilités de t’en sortir, tandis que quand t’es vraiment dans la merde, c’est bonjour, je te présente les agios.
J’ai donc achevé Vertige en un après-midi. Pour qui connaît la référence, oui, c’est Saw. Mais ça ne l’est pas non plus : l’idée de base est similaire, mais à moins que je ne me souvienne pas du tout du film, pas la suite. Ça m’a pas mal perturbée, et plu, que le narrateur écrive à la première personne, il me semble que Thilliez n’avait jamais fait ça. Après j’ai lu Sharko qui lui aussi dépareillait dans mes dernières lectures : il y a moins de cliffhangers en fin de chapitres, l’intrigue est plus « ample ». Le personnage de Lucie Hennebelle est tout juste esquissé (les persos féminins, c’est pas son truc, à Thilliez) mais j’ai bien accroché à cette histoire qui brasse quelques thématiques dans l’air du temps.
Sinon, en bonne soit-disant ex-fan, j’ai écouté le dernier single de Mylène Farmer le jour de sa sortie. Mais enfin, c’est incroyable comment dès qu’elle s’associe à quelqu’un que j’aime bien, voire beaucoup beaucoup (Woodkid, en l’occurrence), le résultat est tout pourri. Comment elle fait, sérieux ? Moby s’est dénaturé à son contact, et maintenant Woodkid lui fait chanter des mélodies nulles. En même temps, quand je vois ce qu’elle s’est infligée à elle-même, je perds espoir, je te jure. C’est à tel point qu’aujourd’hui je me suis dandinée sur du Clara Luciani, parce qu’on dirait vachement du Mylène vieille époque. Aaah putain, ça me rend dingue, ça fera un billet « constitutif » avant Nachtblut. Oui bah, c’est le mois d’août, ça reste celui de toutes les nostalgies.
Je ne sais pas si tu es encore là à l’issue de ce billet-fleuve, mais ça y est, j’en ai fini. On est le 29 août, j’ai fait ma première journée de pré-rentrée, et je rencontre mes premiers élèves vendredi aprèm’, donc je doute d’avoir quelque chose à rajouter d’ici là. Je te souhaite un très beau mois de septembre si t’es déjà au taf, un chouette retour si tu reprends ces jours-ci :)
4 commentaires
Moi j’ai lu jusqu’au bout et je m’étais gardé cet article dans un coin de lecteur de flux RSS et évidemment je n’y suis jamais revenue pour le commenter à la hauteur de l’effort que tu as mis dans son écriture. Toutefois que ça ne te décourage pas d’en écrire de la sorte, car j’adore les longs flux de vie, d’instants partagés, de partages de vadrouilles, et de plein de références que je vais picorer au fil des mois et dont j’aurai hélas oublié l’origine lorsque je m’y plongerai (combien de fois déjà ai-je regardé un film en n’ayant plus aucune idée de qui ni comment on me l’avait conseillé ?)
Bref, j’ai rarement l’énergie de commenter des articles aussi denses mais ils m’apportent beaucoup et je tenais à l’écrire, ça, quand même :)
« combien de fois déjà ai-je regardé un film en n’ayant plus aucune idée de qui ni comment on me l’avait conseillé ? »
ahaha, la nana agaçante, on dirait ma sœur : « oh au fait j’ai découvert un truc super, tu connais ?
– gnagnagna » :D
Pas de soucis pour l’éventuelle absence de commentaires, d’ailleurs moi-même je ne saurais pas vraiment que répondre à ce genre de billet. Je suis juste contente de les écrire, et j’aime alors imaginer que mes lecteurs font comme moi quand je lis les leurs : je pioche, je m’inspire, et j’observe. J’adore ça :)
J’ai raté la précision au début de l’article « billet-fleuve » ça m’apprendra à être plus concentrée ^^ mais c’est pas grave, je suis allée au bout et c’était sympa de partager avec toi tous ces petits moments de ton mois d’août.
Et puis flippant le cauchemar ! j’espère que depuis la reprise, ça s’est calmé.
Merci :)
Je fais souvent ce type de cauchemar avant la rentrée. Celle-ci a été un peu plus hard que les années précédentes, les élèves m’ont bien testée, mais au final tout est rentré dans l’ordre et on s’entend bien :)