[Constitutif] The Smashing Pumpkins
Si tu me connais, tu sais que j’aime des trucs style Amduscia / Cyborg Attack de toute mon âme, mais je crois qu’à part dans un billet disparu dans un crash Blogspot, je t’ai jamais parlé des Smashing Pumpkins.
J’avais onze ans quand Mellon Collie est sorti, donc autant te dire que les Pumpkins, j’en avais jamais entendu parler. Boyzone avait même pas sorti A different Beat (j’ai été fan de Boyzone au moins pendant toute mon année de cinquième, on fait et on est ce qu’on peut hein, merde.) Bon par contre je connaissais les Cranberries, c’était un an après la sortie de Zombie.
Smashing Pumpkins, ça doit être l’année de mes seize ans*. Je sais pas comment. Aucun souvenir de comment Mellon Collie m’est tombé dans les mains, probablement parce que je lisais Rocksound religieusement tous les mois. J’aimais rien de cet album, a priori : je trouvais la pochette moche, et Billy Corgan aussi, d’ailleurs (OUI BAH J’ÉTAIS CONNE, D’ACCORD !?)
Cet album, avec le recul, m’évoque un peu la même chose que The Fragile de Nine Inch Nails : c’était long, c’était pas ce que je connaissais, c’était limite indigeste, mais j’arrêterais plus jamais de l’écouter.
Beaucoup d’évidences sur cet album, j’ai aucune chance de te surprendre.
Après ne vient pas Adore, même si ça devrait, mais Machina. Faut croire que ça prend du temps, de quitter. Après, au regard des dates de sortie, il est probable que les Smashing aient réellement déboulé dans mon univers avec Machina. En tout cas, si j’adore tout cet album même si je ne me souviens pas de tout, je sais toujours à quelle chanson revenir.
À part Mylène Farmer à une époque, et Marilyn Manson un peu plus longtemps, il n’y a personne dont j’aie suivi la carrière. Je viens à peine d’ajouter le dernier album des Pumpkins à ma bibli Spotify, et c’est clairement pas mon préféré (en même temps ils s’étaient séparés, faut suivre hein – j’étais très triste, je savais pas qu’ils nous feraient une Cure.) Ça ne change rien au fait que quand je les entends, mon cerveau rembobine. Il y a une bizarre forme de sérénité dans ces souvenirs dénués d’ancrage. Je n’aime pas les Smashing Pumpkins parce qu’ils me ramènent forcément quelque part, mais juste parce que leur musique m’enveloppe et m’écorche un peu.
J’ai vraiment découvert les Pumpkins avec leur best-of, Rotten Apples, qui m’a été offert par Maloriel je pense, et je m’aperçois en réécoutant mes titres favoris que mon album préféré est sans doute leur deuxième, Siamese Dream donc.
J’ai pas suivi la carrière des Pumpkins – tout juste sais-je que Melissa a sorti un album solo il y a déjà bien longtemps. En revanche, je me souviendrai toute ma vie de TheFutureEmbrace, celui de Billy Corgan, parce que Mina Loy.
Je dois beaucoup à cette guitare. Ça paraît con, mais c’est vrai. C’était là juste avant les sables de l’Australie, je crois. C’est là-bas que j’ai écrit ce billet perdu qui me hante, un billet qui parlait de descendre dans l’arène et de se coltiner la tempête. Une prémonition de la Horde, oui, ça fait une belle conclusion à un récit comme tous les autres assemblé après coup.
Cause when this feeling starts
That’s when I rip it all apart
* Ou beaucoup moins ? Y’avait un morceau des Pumpkins sur la BO d’Angela quinze ans…