Nath against life and death
Un billet qui démarre sous les meilleurs auspices, comme quoi ils sont trompeurs.
Ça va peut-être te paraître bizarre, mais cocher les jours sur le calendrier, c’est la meilleure décision que j’aie prise ces derniers temps.
En général, dès le début d’août, et à plus forte raison à partir de la moitié du mois, je suis dans tous mes états, parce que je suis beaucoup plus proche de la fin des vacances que du début, et chaque année je suis persuadée que je n’arriverai jamais à reprendre.
Avoir le calendrier sous les yeux et y dessiner des croix me permet de prendre la mesure du temps. Je vois combien représentent deux semaines, je vois que ça fait beaucoup de jours qui dégringolent les uns sous les autres, et je vois qu’ils ne passent pas si vite que je le craignais. Ça me donne une prise sur le quotidien, et je m’aperçois que même les jours « perdus », ceux où je n’ai rien fait, passent comme les autres, emplis du même nombre d’heures. J’ai presque l’impression de choisir de ne rien faire – et il y a de ça : si jeudi j’ai dormi et scrollé sur VDM toute la journée tellement j’étais fatiguée, c’est parce que les douze heures passées avec ma sœur la nuit précédente, même trop alcoolisées, n’avaient pas disparu. Elles avaient un point de départ, une fin, et une raison d’être. Condition sine qua non : cocher les jours passés, jamais ceux en cours (tu ne mets pas ta petite croix le matin, d’accord, sinon autant décréter que ce jour n’existera pas. Moi je le fais le lendemain, ma nuit de sommeil appartenant à ce jour qui compte.)
C’est marrant, j’étais persuadée d’en avoir déjà parlé, mais je n’en retrouve nulle mention.
Astuce supplémentaire si t’as des trucs à faire : la liste, avec petit symbole prioritaire en sus si comme moi tu paniques dès lors que t’as plus de deux choses à faire dans les trois prochains jours. Pour tout te dire, le jour où Ubik est rentré (hier, en fait), ma liste rassemblait des items aussi bêtes que : passer l’aspi, faire la vaisselle, préparer le dîner, déplacer la voiture, laver les draps. À l’exception des deux derniers, des choses que je fais tous les jours ou presque (non, je ne passe pas l’aspi tous les jours, mais je fais le ménage derrière moi, tu vois l’idée quoi.) Je voulais que tout soit parfait parce qu’Ubik aurait passé cinq heures dans une voiture sans clim’ et se serait tapé les embouteillages d’Angers, Rennes puis Saint-Broc. Et du coup, soudain je ne savais plus gérer le temps.
La méthode d’auto-divination (c’est moi qui l’appelle comme ça hein) qu’Eliness a partagée m’a bien aidée aussi. Pas tellement en tant que telle pour le moment, mais parce qu’elle m’a obligée à m’asseoir et à me regarder, plutôt qu’à courir partout les bras en l’air pour éviter de me confronter à mes angoisses (je ne cours pas vraiment les bras en l’air, d’accord, même si l’image me fait beaucoup rire.)
Le problème formulé était le suivant : « Je n’arrive pas à me mettre au travail. » J’en conclus qu’il manquait de précision, parce que la suite de la méthode m’a rapidement amenée à tourner en boucle autour des mêmes remarques, du type « je ne sais pas par où commencer » et « j’ai peur de n’être pas à la hauteur. » Pas grave : que j’aie manqué de rigueur dans l’application du processus ou qu’il n’ait pas été adapté dans ce cas-là, la hauteur que j’ai pu prendre par rapport à mon anxiété m’a amenée à décomposer le problème en étapes que je maîtrisais. Je suis fière du résultat : une séquence déjà écrite, complètement remaniée, pas finie mais cohérente. Après, à un moment, il faudra bien la confronter aux élèves, et comme c’est la première de l’année, je ne peux pas prédéterminer ce qu’ils seront et comment ils la recevront (c’est un des trucs qui m’énervent le plus dans les discours entendus en formation : je ne connais pas mes élèves par avance, et il faut bien que je prépare mes cours avant la rentrée. Maaaais ce n’est pas le sujet.)
Dernier truc dont j’ai réalisé que ça m’aidait : écouter des podcasts, mais pas n’importe lesquels. Par exemple, j’adore Affaires sensibles, spécialement les épisodes consacrés à des trucs vraiment bizarres, et l’année dernière j’ai écouté celui consacré à l’affaire d’Amityville. L’histoire m’a paru grotesque, mais elle ne m’en a pas moins fichu les jetons. Donc non, pas un truc à écouter quand je suis seule. En revanche, j’adore les émissions dans lesquelles des gens racontent leur vie. Ça m’aide à me concentrer sur la mienne. En ce sens, Les pieds sur terre reste ma préférée. Je l’écoute en pliant le linge, et après j’ai envie de continuer à entretenir la maison – plier le linge ne me prend généralement pas 28 minutes. Lire des blogs me fait le même effet, mais c’est impossible d’avoir une autre activité en même temps. Écouter des gens se raconter m’ancre dans mon propre quotidien, très différent, et m’en fait apprécier les nuances. Cela me permet de mesurer mes privilèges, certes, mais me donne surtout l’impression que mes propres traumas sont validés. Moi aussi, je pourrais témoigner dans l’une de ces émissions, et je dis cela sans aucune provocation : entendre les voix de la multitude m’apaise. Ça m’aide à me sentir connectée.
C’est pas ça qui m’empêche de faire n’importe quoi, hein. Je t’avouerais même que si je me regarde en face, je dirais que ce sont autant d’ancres illusoires balancées au fond de l’océan. Non, c’est pas ça : ce sont des flèches tirées à la face de la mort, et il paraît que je suis pas la première à l’avoir défiée. Tout ce dont je t’ai parlé, ça fonctionne pour moi au sens où à la fois ça résout des problèmes immédiats et où ça me permet de vivre et pas seulement d’être là. C’est certainement pas ça qui m’empêche de boire – pour ça j’ai trouvé aucune solution à long terme.
Je m’interroge souvent sur cet (apparent ?) paradoxe : je suis terrifiée à l’idée de crever, mais je fais beaucoup pour précipiter ma fin. Je n’ai, pour l’heure, pas trouvé d’autre réponse que dans mes traumas. Je n’arrive pas à croire que vivre sainement me sauvera. Je pense à tous ces gens fauchés dans la fleur de l’âge, ma mère la première évidemment, et bien que je n’arrive pas non plus à envisager qu’il m’arrive quelque chose d’aussi horrible, je peine à croire que je vivrais mieux si je prenais soin de moi. Et, cause ou conséquence ? Je… n’arrive pas non plus à croire que j’en serais capable. Je sais bien que je serais moins fatiguée, tout ça… Mais, vraiment ? Vivre sans aucun secours ?
J’ai failli écrire « sans béquille » et me suis rattrapée en pensant à tous ces connards qui commentent les journaux de droite, pour qui utiliser une béquille c’est être faible, inutile et lamentable. La béquille de ces gens-là, c’est de croire que le monde est un bac à sable peuplé de PNJ. Tout ce qui ne leur ressemble pas doit être exterminé, sous peine, on ne sait jamais, de faire vaciller leur conception du monde (on sait très bien que ça n’arrivera pas, le conservateur ultra étant persuadé de représenter la droiture, la justice et la vertu.)
Mais bref : je rêve de dormir sobre plus de trois nuits d’affilée, mais il y a des seuils au-delà desquels je dois impérativement trouver une batterie de secours, et elle n’est pas cachée à l’intérieur de moi. J’ai clairement pas ce qu’il faut, ne serait-ce que parce que je ne me suffis pas à moi-même, et que j’en suis ravie.
Il y a un consensus général je pense, selon lequel pour parvenir à vivre sereinement, il faut oublier l’état du monde. Je ne sais pas comment faire autrement qu’avec un peu d’exubérance en bouteille. Pas du bonheur : mais une fureur positive.
Version 1 : c’est l’addiction qui parle, puisqu’avant tu faisais sans.
Version 2 : bah je faisais pas vraiment, en fait. Je me serais peut-être encastrée dans un platane pour de vrai.
Julia m’a écrit : « L’hypersensibilité, je ne sais que dire, c’est une plaie, que je ne connais malheureusement que trop bien. J’imagine que la musique t’aide. Les jeux vidéo. L’écriture. Il faut des outils propres pour s’en sortir. La vie est intenable sans ça. » Ce n’est pas moi qui ai mis le mot « hypersensibilité » sur le tapis, je précise parce que c’est pas le sujet, c’est la suite qui m’intéresse. Aucun de ces outils ne m’est suffisant, puisque la musique exacerbe mes états mentaux et que l’écriture m’a désertée. Pour être plus juste, les dernières choses que je suis parvenue à écrire ne m’ont absolument pas extraite du monde, ni ne m’ont aidée à prendre du recul. Aperçu :
TW : suicide.
Il était parti serein. Ce qui s’était passé et ce qui arriverait semblait désormais inéluctable, et Marco prenait la clef des champs sans plaisir ni rancune. Ses mains tremblaient un peu. Il avait l’impression d’avoir fermé une porte immense, dont le claquement continuait de résonner faiblement. Il était parvenu à la croisée des chemins, il avait étudié les directions et choisi en conscience celle qu’il suivrait. Il n’était pas vraiment triste et certainement pas heureux, mais il était calme parce qu’il se sentait lucide. Il ne subissait pas, ni ne doutait. Même les voix s’étaient mises en veilleuse, et il entendait à peine les murmures dépréciatifs de celles qui contestaient toutes ses décisions. Ça l’incitait presque à sourire.
Cinq heures et quelques plus tard, il se garait devant la maison paternelle. Il sortit du coffre le sac de sport qui contenait ses affaires. Une sorte de quiétude l’habitait. Contre toute attente, c’est ici qu’il se sentait chez lui. Après tout, si son père avait hanté – et hantait toujours – ces couloirs, il en allait de même pour lui. C’est ici qu’il avait grandi, s’était construit, avait pleuré et joui, espéré et maudit. Les murs abritent les spectres que nous y projetons, consciemment ou pas. Il y avait ici autant de versions de son père que de lui-même.
Il entra. Le jour filtrait par la fenêtre sale de la cuisine américaine. Les rideaux du séjour étaient tirés et la pièce plongée dans une pénombre violette que saupoudraient d’or les rayons échappés des interstices. Marco se dirigea vers la salle de bain, au fond de la maison. Il posa son sac sur le sol. Son reflet dans le miroir attirait son regard, mais il ne voulait pas le voir. Le reflet était matériel, bien plus que l’idée qu’il se faisait de lui-même. Il voulait que tout reste vaporeux ; les idées et les émotions passaient à portée de sa main mais ne souffriraient nulle certitude.
Il ouvrit la fenêtre qui donnait sur la campagne et le clocher du village, au loin, et tourna le robinet de la baignoire. De là, la glace s’ignorait facilement, il pouvait focaliser son regard sur le ciel clair et les rêves qui le traversaient. Il se déshabilla lentement. Ses vêtements tombaient l’un après l’autre sur son sac et sur le carrelage, il esquissa un geste pour les ramasser et les plier mais les laissa là et se coula sous le jet d’eau qui crépitait. Son cœur eut un sursaut, l’eau était brûlante, mais presque aussitôt tout ruissela, sa fatigue, sa peur et ses dernières ombres. Les voix se tenaient coites ; il les imaginait en retrait, un peu pataudes, n’osant plus se manifester au cas où elles précipiteraient ce à quoi elles avaient œuvré. Marco se savonna et se rinça longuement, le cœur serré sans se l’avouer. Si elles avaient parlé, peut-être aurait-il flanché, mais tout était aligné. Quand il se fut lavé, il plaça la bonde au fond de la baignoire et s’assit. Il avait un peu froid, l’eau, venant de plus haut, ricochait en gouttelettes sur sa peau. Il resta là, en tailleur, jusqu’à ce que ses genoux soient recouverts. Il ne voyait plus l’église. Seulement les nuages. Il regretta de n’avoir pas mis de musique. Sans musique, à nouveau, tout devenait matériel. Le silence découpe les contours et confère au mouvement une solitude qui finalement le fige dans une sorte d’éternité absurde. Marco n’avait plus besoin du miroir pour que chacun de ses gestes lui semble raide et emprunté. Et puis qu’est-ce que ça changeait, en vrai ? Il tendit la main et saisit le paquet de lames de rasoir qu’il avait posé sur le rebord opposé de la baignoire avant de partir. En vrai, ça changeait tout, parce qu’il n’imaginait pas vraiment s’en servir quand il l’avait acheté, et qu’il s’était senti si à sa place juste avant de le faire. Mais… Il y était. Ça restait ce qu’il devait faire, c’était logique, c’était aligné.
Il posa la lame sur son poignet. Puis il tira un trait, c’était facile, pas besoin de règle, ça glissait tout seul et, hé, même pas mal. Ensuite le sang déborda et Marco étouffa un sanglot. Il fit glisser le rasoir sur son autre avant-bras. Il était droitier et il avait donc commencé par le gauche, alors ça lui parut moins fluide ; en plus maintenant le sang bouillonnait et la tête commença à lui tourner. Il aurait dû se placer dans l’autre sens, face au robinet qui lui pressait les omoplates, mais merde, contempler le carrelage pendant qu’il mourait ? Si, c’est ce qu’il fallait faire. Il ne se sentait pas bien. Il s’appuya sur le rebord de la baignoire pour se relever. Le sang gicla partout et Marco manqua tourner de l’œil. Il s’affala dans l’autre sens et s’abîma dans l’obscurité qui encerclait sa vision. Quelques minutes plus tard, il avait perdu connaissance.
Ça fait un moment que j’ai écrit ça, et « la » (« une », plutôt) suite :
On ne voit que les cicatrices, pas vrai ? Les bleus à l’âme, les traumas, ça s’efface, d’ailleurs ils ne sont pas visibles en premier lieu. Et quand ils le sont, on traduit ça en « maladie. » Un chouette terme fourre-tout pour ranger les trucs qui dérangent. Nan, naaaan, Marlène n’est pas blessée. Elle est malade. C’est cool, la maladie, parce qu’on n’en est pas responsable. Reste que le monde non plus. La maladie, c’est un truc qui te tombe dessus et personne n’y peut rien, personne ne pouvait rien voir venir. C’est commode. « Marlène a des difficultés de communication. À l’avenir, elle devra essayer de participer davantage. » Si j’avais arboré plus fièrement les zébrures sur mes bras, si, surtout, j’avais fait croire que je ne me les étais pas infligées, là j’aurais retenu l’attention.
J’ai rapidement appris une chose : une fille, ça pleure. Une fille farouche, c’est une fille coupable. Chiale, ma biche. Compose-toi des cils longs et humides, et lève tes iris damnés vers ton rédempteur, même et surtout si c’est ton maton.
En même temps, c’est compliqué, parce que le monde aime bien les martyrs. En gros, il faut que tu douilles mais que tu te relèves. Si tu peux pas, t’es une victime, et c’est la dernière chose que tu veux, parce que les victimes, elles l’ont bien mérité. Un martyr c’est vachement mieux : c’est quelqu’un qui a souffert, beaucoup, mais qui s’est relevé. Ça met tout le monde d’accord. « Oui, c’est vrai, ce qu’elle a vécu était horrible, mais tu vois, elle s’en est sortie ! » Comme ça personne n’est coupable. C’est vrai qu’une personne qui reste à terre, ça la fout mal. Ça fait tâche, je veux dire. Je me demande ce qu’en penseraient les gens de MYF, qui m’envoient tous les jours des mails pour m’avertir que prendre soin de ma santé relève de ma responsabilité.
TOUT relève de ma responsabilité, apparemment. Si j’ai vécu un truc horrible dont personne n’a idée, ça reste à moi de m’en remettre. Eux l’auraient bien fait, hein. C’est pas si grave, disent-ils.
Je ne me demande plus tellement pourquoi j’ai gravé des runes sur ma peau quand j’avais quinze ans, c’est tellement évident qu’à l’époque déjà il me fallait montrer. Ben quoi, chérie, qu’est-ce que t’as ? J’ai que tu voulais du pathos, non ? Et tu voulais être sûr que t’y pouvais rien. Regarde, je te donne tout ce que tu voulais sur un plateau, de quoi tu te plains ?
Bon, tu vois, y’a un peu trop de colère en moi pour avoir les idées claires.
À Julia, j’ai répondu que l’hypersensibilité ne m’était pas une plaie. Que certes, un certain nombre de mes contemporains me semblent bizarres, vu qu’ils n’ont pas l’air plus troublés que ça par ce qui me bouleverse. Mais d’une, si c’est comme ça que ça s’appelle, c’est ma manière d’être au monde et je n’en connais pas d’autre, et de deux, c’est quand j’ai formulé mes transports que j’ai fait mes plus belles rencontres.
Je n’ai vraiment aucune envie de mourir, bien au contraire. J’ai juste besoin d’un paquet de sparadraps, et d’œillères conséquentes.
2 commentaires
Beaucoup de registres dans cet article, merci pour les cogitations !
« parce qu’elle m’a obligée à m’asseoir et à me regarder, plutôt qu’à courir partout les bras en l’air pour éviter de me confronter à mes angoisses »
C’est le bénéfice que je trouve à toutes ces méthodes que j’essaie régulièrement : sortir les boucles anxieuses de ma tête et les mettre sur le papier. La prise de recul associée me calme toujours. Pour l’écueil dans lequel tu sembles t’être retrouvée (tourner en rond sur les mêmes questions), mes deux parades préférées sont (selon les circonstances) :
– Le minuteur pour faire une action, peu importe laquelle : je lance un timer de 20 minutes sur mon téléphone et je commence à agir, sans réfléchir aux priorités, en prenant une action de ma liste au hasard. Le minuteur me donne un cadre, souvent je réalise pouvoir faire bien plus de choses que ce que je pensais dans ce court laps de temps, et parfois je traverse toute une soirée de 20 minutes en 20 minutes.
– Si impasse de réflexion, c’est souvent que je suis trop nombriliste et que je ne me pose pas les bonnes questions. Dans ton exemple, « je ne sais pas par où commencer », peut-être que changer de perspective t’aiderait ? « Qu’est-ce qui ferait le plus plaisir à Ubik ? » ou « Qu’est-ce que je serai le plus contente d’avoir fait demain ? » ou « Si je ne pouvais faire qu’une seule chose, qu’est-ce qui aurait le plus d’impact ? ». Bien que pour ce problème, je préférerais déployer la première approche – juste commencer au pif, pour sortir de la paralysie mentale (et je sais à quel point c’est difficile !)
« Pas du bonheur : mais une fureur positive. » J’aime beaucoup trop cette description et un jour on devra discuter d’alcool en privé toi et moi (ou de vive voix autour d’une bouteille histoire de mieux apprécier l’ironie du sujet)
Et enfin, dans ton extrait de fiction, c’est la suite qui me parle beaucoup. Ca, et dans ta conclusion ton existence « unapologetique » (puisque je ne trouve aucune traduction qui me convienne) qui me fait beaucoup de bien à lire, mais ça je te l’avais déjà partagé ;)
[…] partie grâce à la technique du calendrier, j’ai beaucoup aimé mon mois d’août : il s’est écoulé au rythme du vent dans […]