v.?
Notes de version.
Le nom de domaine a quatre ans.
Ça faisait trop longtemps que je ne sais quelle extension m’avertissait que mon php était obsolète. Tu m’étonnes ! J’ai pensé faire appel à une ou un pro mais je n’ai pas les moyens, ou, plus vraisemblablement, pas envie de les y mettre. J’ai donc installé un thème pré-fait. Celui-ci étant le seul que j’ai réussi à modifier selon mes désirs, il est resté. Le CSS doit être dégueulasse vu les « ! important » que j’ai foutus partout pour que ça colle et les balises que j’intègre dans mes contenus pour casser ledit CSS. Bwarf. Ça peut pas être pire qu’avant… ?
Ça fait des lustres que ça me travaille, par ailleurs. Je sais même pas si ça suffira à réunir le Bazzart et le Carnet. Toutefois, je compte autant sur cet « à propos » sans doute bien trop énigmatique et ampoulé que sur ce background pas très « photo pourrie friendly » pour enfin parvenir à mettre en sourdine ma voix sentencieuse, et/ou poster des trucs dont je suis fière. Après tout, cet « à propos » amphigourique (voilà que ça me reprend !), j’en suis fière. Ça ne va pas m’aider à me faire des amis, tout ça…
Faut reconnaître que c’est un échec total, côté simplicité. Mais c’est pas tant la simplicité que je cherchais. D’ailleurs, je me pose pas mal de questions de ce côté-là : vous savez, y’a plein de mots que j’emploie dont je viens juste de découvrir l’existence. C’est juste que j’aime ça, les mots. J’aime leur sonorité et leur acception, parfois si précise. Mais je me doute bien que ça peut me rendre imbuvable.
En tout cas, pénible ou pas, je suis désormais responsive. D’après Google, ça devrait m’amener des tonnes de lecteurs ! Vu que je combine avec une suppression partielle des archives, comme à chaque mise à jour d’ailleurs, je vais générer un tel nombre de liens morts que je vais plus probablement finir au fin fond du web. C’est sans doute pas plus mal. Pas que je tienne à demeurer invisible (je ne serais pas là, si c’était le cas), mais j’aime tout de même mieux faire ce qui me chante. Quant à ce que deviendra le blog… La même chose que d’habitude, j’imagine. Il y aura des billets pas trop mauvais, et des fois où j’oublierai de fermer ma gueule. J’ambitionne une relative cohérence, mais je suis actuellement la fière propriétaire de trois blogs, donc on va y aller doucement. La seule chose dont je sois (suis?) sûre, c’est que me remettre à signer Kalys me donne l’impression d’une plus grande liberté. Comme quoi, ça tient pas à grand-chose. Une histoire de masques, tout ça. Oh, eh, j’ai une page « à propos » si vous êtes friands d’éclaircissements nébuleux.
Je pense que je vais rapatrier ici les billets que j’aime sur Paradize et remettre en forme une partie de ceux du Bazzart. Quant au Carnet, je n’ai pas grand doute sur les articles les plus contemplatifs. Ils trouveront leur place. Il y a des choses qui vont s’ajuster, des textes qui retourneront dans mes archives personnelles, qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Je n’essaie pas d’effacer mes traces, juste d’atteindre… une continuité ? Je ne supprime jamais les textes que je n’aime pas. Je les ai sous les yeux en permanence. Mais, je ne sais pas, peut-être que c’est juste une tentative de me débarrasser d’un complexe de l’imposteur… Je ne vois pas, ou plus, pourquoi je devrais garder publics des écrits dont je ne suis pas fière.
Enfin si, je sais pourquoi je l’ai fait. C’est parce que je me débats entre un désir d’honnêteté que j’estime essentiel à « l’art » du blogging, et la volonté d’écrire, l’italique soulignant ici l’envie de sublimer, parce que pour moi c’est ce à quoi l’art sert : moins à embellir qu’à transcender et, ce faisant, à toucher. De plein fouet, c’est mieux, mais à défaut de posséder ce talent, j’aimerais au moins que mes mots décollent. J’ai envie d’aller au-delà de moi, en somme.
Une autre chose, que je viens tout juste de comprendre, c’est que je n’ai pas envie de me construire « par opposition à ». J’ai passé l’âge de me fabriquer une légitimité par comparaison. Si je n’ai pas grand doute sur la question, je n’avais pas réalisé que c’est ce qui « grattait » sur les sites de certaines personnes dont j’apprécie le travail mais qui me laissaient pourtant, à chaque fois, un sentiment mitigé.
Enfin, je crois que je n’ai plus envie d’hésiter. Jusque-là, j’ai réservé mes textes les plus personnels au Bazzart puis à Paradize. J’en ai marre de cette contrainte. Parfois je ne sais même plus sur quel blog poster quoi. Redonner à Kalys les pleins pouvoirs ne changera rien au fait que les archives du web se souviendront éternellement qu’elle et Nath sont la même personne (enfin, toutes proportions gardées : je ne suis pas célèbre.) Mais ça me redonne, à moi, la possibilité de dire ce que je veux, sous la forme que je juge la plus appropriée. Le Carnet a souffert d’être tenu par quelqu’un qui se définissait comme fille, belle-fille, collègue, prof. J’ai envie d’être moi, et quoiqu’encore une fois ça ne change pas grand-chose pour qui me connaît… Je crois que Kalys, ou Marlene, ont beaucoup plus de choses à dire que Nathalie. C’est Nath, mon identité factice.
2 commentaires
Mon lecteur de flux RSS vient de se réveiller ce matin pour me lancer une série de (nouveaux ?) billets du Carnet Orange ! Je commence celui-ci sur mon téléphone mais vais basculer sur l’ordi pour l’occasion afin de lire les autres après le petit déjeuner !
Résonnance étrange puisque la version de PHP obsolète depuis des années a causé un plantage définitif d’hypo il y a quelques jours, et que j’envisageais d’evaluer un rafraichissement du thème ce weekend… Ça doit être un signe !
J’aime beaucoup ce que tu écris sur ce besoin de retrouver une certaine unicité, de rassembler les personas intérieurs plutôt que de les gérer dans différents canaux. C’est une belle évolution je trouve, ça me plaît.
Allez je finis mon café et je vais explorer tout ça =)
Ça me fait plaisir :)
J’ai lu et relu ces nouveaux billets et ne suis toujours pas sûre d’en assumer l’expressivité brute, mais tant pis, c’était exactement le but. Je ne peux pas atteindre l’unicité en laissant tomber les écritures spontanées qui ont composé Paradize, aussi intimes soient-elles parfois.
J’espère que tu trouveras tout de même ton compte dans ce bazar. ;)
(ah et j’ai mis à jour la description de ton blog dans mes sites préférés ;))